La transformation selon le Président Macron vise aussi à rénover l’origine de l’homme politique national. Fin de l’emploi à vie, représenté par un Jean-Luc Mélanchon, place à l’élu qui se consacre entre deux activités professionnelles à la tâche de représentant en mission pour le bien de la communauté. À l’instar du président Macron qui entend réaliser le job en deux mandatures de 5 années. Ensuite, on envisage autre chose. C’est cela la démocratie du 21ème Siècle selon le parti du président. Mais il ne faut pas tout stopper là. En Marche veut graver cette modification de mode de penser dans dans la loi sous la déclaration simple: “interdit de cumuler plus de trois mandatures identiques à la suite”. l’opinion est heureux. Selon Odoxia, les Français sont à 94% en accord avec ce précepte. Il était d’ailleurs rédigé clairement dans le programme électoral du candidat Macron. Comment expliquer ainsi la fureur des partis représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat, à part La République en Marche et le Centre de Bayrou? En effet c’est conduire contre une symbolique demandée. Le souhait de garder le Contrat à durée déterminée pour les représentants du pays affaiblit ainsi le souhait de fonctionnement des élus. Ainsi, les citoyens doivent maintenir le droit de désigner ceux qu’ils veulent autant de fois qu’ils le souhaitent. D’autre part, la professionnalisation des hommes politique, qui se gagne au fil des mandatures, est une garantie de maitrise face à un pouvoir exécutif surpuissant. Dans un pays stigmatisée par le manque de balance des pouvoirs au détriment des Élus, la faiblesse des élus n’est pas engageante. C’est ce qui se joue derrière l’image démagogique de la révision constitutionnelle prochaine. La majorité présidentielle a notamment de très bons arguments à opposer à cette inquiétude. La transformation de notre pays se repose sur le triptyque non-cumul des mandats (déjà en vigueur), diminution du nombre de parlementaires, limitation des mandatures dans le temps à trois au maximum.